Louanne Povigna, étudiante en graphisme et carnavalière depuis toujours, nous raconte comment elle arrive à concilier ses études avec le Carnaval de Nice.

« Depuis que je suis petite, j’assiste à toutes les réalisations du Carnaval de Nice », sourit Louanne Povigna. C’est dans les ateliers de construction des chars qu’elle a grandi et qu’elle passe la majorité de ses journées, entourée par ses proches carnavaliers. Ici, le Carnaval de Nice, c’est une histoire de famille. « Depuis cinq générations maintenant. Il y a mon grand-père, mon père, mon oncle, tous mes cousins, ma soeur… Et moi. On est tous ensemble ! », s’exclame-t-elle fièrement. 

Si la famille Povigna est autant connue sur la Baie des Anges, ce n’est pas pour rien. Le Carnaval de Nice -l’un des plus célèbres au monde- est le fruit de leur travail acharné. Depuis des décennies, déjà ! « Quand j’étais encore enfant, je venais juste pour poser le papier, peindre les couches de fond blanc », se remémore l’étudiante en Master direction artistique graphique digital et imprimé. 

« Je n’empiète pas sur l’un ou sur l’autre »

Aujourd’hui, du haut de ses 22 ans, Louanne continue d’ajouter sa pierre à l’édifice. Elle poursuit ses études et choisit de travailler en alternance pour l’entreprise familiale. Un bon compromis qui lui permet de concilier les deux. « Comme je suis en alternance, les emplois du temps sont bien distincts. Je n’empiète pas sur l’un ou sur l’autre », explique la niçoise. 

Masque sur le nez, combinaison tâchée de peinture, Louanne s’occupe de tout ce qui touche à l’esthétisme.  « Au début, je travaille la conception 3D : des têtes et des éléments qui vont composer les chars, par exemple. Ensuite, grâce à ma formation en graphisme, je bascule sur le côté peinture ». Son apprentissage dans les ateliers du Carnaval est pour elle une manière de réviser ses cours.  « Avec les graphistes, j’utilise des logiciels que j’ai à l’école. S’il a quelque chose que je n’ai pas réussi à faire en cours, je peux leur demander de m’expliquer et de m’aider. J’apprends avec les personnes avec qui je travaille ».

Un emploi du temps chargé

Mais la période du Carnaval n’est jamais de tout repos. Surtout lorsqu’on fait ses études à Aix-en-Provence… « Le vendredi soir je descends directement à Nice, comme ça le samedi je suis prête à travailler ! Je commence à 8 heures et je travaille toute la journée, puis je reste un peu plus le soir parce que ça me plaît. C’est vrai que pendant cette période, l’emploi du temps est un peu chargé. De décembre jusqu’à fin février, c’est un peu plus compliqué de jongler entre les cours et le carnaval », avoue celle qui participe à son 21ème Carnaval.

De retour à l’école, il est difficile pour Louanne de laisser l’entreprise familiale de côté. « Quand je suis à Aix en Provence, mon père m’envoie des photos de ce qu’ils font ici et ma soeur m’appelle assez souvent. C’est vrai qu’on continue de s’échanger nos avis. Et puis parfois il suffit de manquer une semaine pour que les chars soient déjà tous montés… », précise la jeune étudiante. 

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Le carnaval de Nice du 10 au 26 février

Corsos carnavalesques, batailles de fleurs et spectacles burlesques… Le Carnaval de Nice réunit chaque année des centaines de milliers de festivaliers. Un rendez-vous grandiose dont les niçois sont très fiers (et on comprend pourquoi) ! Du 10 au 26 février, le programme s’annonce riche en festivités : 

  • Vendredi 10 février : Inauguration du Village du Carnaval (Horaire communiqué ultérieurement)
  • Samedi 11 février : Grand Corso du 150ème anniversaire à 14h30, Corso Carnavalesque illuminé à 20h30
  • Dimanche 12 février à 15h : Bataille de fleurs
  • Mardi 14 février à 20h30 : Corso Carnavalesque illuminé
  • Mercredi 15 février à 14h30 : Bataille de fleurs
  • Vendredi 17 Février à 20h30 : Lou Queernaval
  • Samedi 18 février : Bataille de fleurs à 14h30, Corso Carnavalesque illuminé à 20h30
  • Mardi 21 février à 20h30 : Corso Carnavalesque illuminé de Mardi Gras
  • Mercredi 22 février à 14h30 : Bataille de fleurs
  • Samedi 25 février : Bataille de fleurs à 14h30, Corso Carnavalesque illuminé à 20h30
  • Dimanche 26 février : Festivités de clôture (communiquées ultérieurement)

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