Chaque année, l’épiphanie vient clôturer les fêtes de fin d’année. Elle est célébrée aux alentours du 6 janvier avec la fameuse galette à la frangipane dans laquelle se trouve une fève. Mais d’où vient cette tradition ? 

À la base, cette fête est une commémoration religieuse en hommage à l’arrivée des rois mages à Bethléem. Ces derniers sont restés inconnus pendant longtemps. Ils sont cités dans l’évangile selon Matthieu mais aucun détail n’est précisé. Ce n’est qu’au 13è siècle, dans le manuscrit de Jacques de Voragine, que l’on en sait plus d’après National Geographic. Les rois mages s’appelleraient Gaspard, Melchior et Balthazar et auraient été guidés par une étoile, selon l’évangile de Matthieu, jusqu’à l’enfant Jésus. En réalité, on ne connait pas réellement l’existence des rois mages, ni même la vérité sur leur histoire. 

Le partage de cette galette est devenu une tradition, un rituel. C’est un hommage aux Saturnales (jours privilégiés pendant lesquels les eslcaves avaient une apparente liberté) de l’époque romaine. Saturne était le dieu romain du temps. Les fêtes en son honneur avaient lieu entre fin décembre et début janvier. 

À l’époque, les esclaves étaient invités à partager un gâteau avec les Romains. S’ils obtenaient la fève, ils devenaient alors « Princes des Saturnales » et avaient le droit d’avoir tout ce qu’ils voulaient pendant une seule journée. Au Moyen-Âge, apparemment, celui qui était désigné roi devait payer une tournée générale à l’assemblée. C’est pourquoi, pour éviter toute tricherie, la fève d’abord comestible a été remplacée par une fève en porcelaine. 

La recette d’une galette à la frangipane