Les vaccins sont des alliés essentiels dans la lutte contre certaines maladies redoutables. Ils jouent un rôle crucial dans la préservation de la santé publique, en empêchant la propagation de maladies contagieuses. Mais, beaucoup de questions peuvent se poser : Quand faut-il les faire ? Lesquels faut-il faire ? À quoi servent-ils ? À vos agendas, activez vos rappels, on vous dit tout !
Les vaccins agissent comme une barrière protectrice. Ils vous immunisent contre des maladies potentiellement graves et, par conséquent, vous empêchent de transmettre ces maladies à votre famille, à vos amis, à vos voisins et à vos collègues. En vous faisant vacciner, vous devenez un bouclier pour les personnes les plus vulnérables, y compris les nourrissons qui n’ont pas encore reçu toutes leurs vaccinations, les femmes enceintes, les personnes âgées et celles qui ne peuvent pas être vaccinées pour des raisons de santé.
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Quand se faire vacciner
La vaccination est recommandée à différentes étapes de la vie. Entre 11 et 13 ans, il est crucial de recevoir les vaccins contre le papillomavirus humain (HPV), la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la coqueluche. À l’âge de 25 ans, un rappel contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la coqueluche est essentiel. Ces vaccins sont une pierre angulaire de la protection individuelle et collective contre ces maladies potentiellement graves.
Bien que les vaccins aient un coût, leur administration par un professionnel de santé est essentielle. Les vaccins doivent être achetés en pharmacie sur ordonnance médicale. Heureusement, la majorité d’entre eux sont pris en charge par la Sécurité sociale et par votre mutuelle ou la Complémentaire santé solidaire. Pour ceux qui souhaitent se faire vacciner gratuitement, les Centres de Protection Maternelle et Infantile (PMI) ou les centres de vaccination sont des options. Les vaccins, c’est une protection pour vous et pour ceux qui vous entourent. Alors, n’attendez plus et protégez-vous !
La diphtérie
La diphtérie est une maladie grave causée par une bactérie. Elle se transmet facilement d’une personne à une autre lorsque quelqu’un tousse ou a des blessures sur la peau. Cette maladie peut provoquer une infection de la gorge, avec des symptômes graves. Heureusement, grâce à des vaccins, la diphtérie est devenue très rare en France. Cependant, il y a encore quelques cas qui proviennent d’autres pays.
La diphtérie peut rendre la gorge très malade, et dans les cas graves, elle peut affecter le cœur et le cerveau. Les médecins traitent cette maladie avec des antibiotiques et des médicaments spéciaux. Pour éviter la diphtérie, il est essentiel de se faire vacciner, en particulier lorsque vous êtes jeune (à 11-13 ans). Des rappels de vaccin sont également recommandés à certains âges pour rester protégé (tous les 10 ans à partir de 25 ans). Les personnes travaillant dans la santé et celles qui voyagent dans des régions où la maladie est plus fréquente devraient se faire vacciner également. Cela vous aide à rester en bonne santé et à éviter de tomber malade.
Le tétanos
Le tétanos est une maladie grave que vous pouvez éviter grâce à la vaccination. Cette maladie est causée par une bactérie appelée Clostridium tetani, qui produit une substance toxique. Ces bactéries se trouvent dans le sol, la poussière, et même dans les intestins d’animaux et d’humains. Le tétanos se développe lorsque ces bactéries pénètrent dans une blessure profonde, comme une coupure, une blessure due à l’injection de drogues, ou une morsure d’animal. Les symptômes du tétanos commencent par des contractions musculaires douloureuses au niveau de la mâchoire et du cou, puis se propagent à tout le corps. Si le tétanos n’est pas traité rapidement, il peut être mortel.
La vaccination est le moyen le plus efficace de prévenir le tétanos. Elle commence dès l’enfance et nécessite des rappels réguliers tout au long de la vie. Si vous avez une blessure grave ou si vous n’êtes pas complètement vacciné, il est essentiel de recevoir des soins médicaux d’urgence, notamment une vaccination et une antitoxine spéciale. Assurez-vous d’être à jour avec votre vaccination pour rester en bonne santé et en sécurité.
Le tétanos
Le tétanos est une maladie grave que vous pouvez éviter grâce à la vaccination. Cette maladie est causée par une bactérie appelée Clostridium tetani, qui produit une substance toxique. Ces bactéries se trouvent dans le sol, la poussière, et même dans les intestins d’animaux et d’humains. Le tétanos se développe lorsque ces bactéries pénètrent dans une blessure profonde, comme une coupure, une blessure due à l’injection de drogues, ou une morsure d’animal. Les symptômes du tétanos commencent par des contractions musculaires douloureuses au niveau de la mâchoire et du cou, puis se propagent à tout le corps. Si le tétanos n’est pas traité rapidement, il peut être mortel.
La vaccination est le moyen le plus efficace de prévenir le tétanos. Elle commence dès l’enfance et nécessite des rappels réguliers tout au long de la vie. Si vous avez une blessure grave ou si vous n’êtes pas complètement vacciné, il est essentiel de recevoir des soins médicaux d’urgence, notamment une vaccination et une antitoxine spéciale. Assurez-vous d’être à jour avec votre vaccination pour rester en bonne santé et en sécurité.
La poliomyélite
La poliomyélite est une maladie très contagieuse causée par un virus, le poliovirus. Il envahit le système nerveux et peut provoquer des paralysies irréversibles en peu de temps. Les symptômes de la polio commencent souvent comme un simple rhume (fièvre, fatigue, maux de tête) avec des vomissements, des raideurs du cou et des douleurs musculaires. Chez environ une personne infectée sur 200, la maladie évolue vers une paralysie, en général des jambes. Dans les cas graves, elle peut entraîner la mort par asphyxie. La vaccination est le principal moyen de prévention, protégeant l’enfant et la population en général.
La vaccination se fait dès l’enfance, avec des rappels réguliers tout au long de la vie, offrant une protection contre la poliomyélite. Avant l’ère des vaccins, la polio était redoutable, touchant des centaines de milliers d’enfants chaque année dans le monde. Pour vaincre la maladie, l’OMS a lancé une initiative mondiale en 1988, basée sur une surveillance accrue pour détecter rapidement les foyers d’infection et la vaccination de tous les enfants. Il existe deux types de vaccins, l’un contenant des virus inactivés et l’autre des virus vivants atténués. Ces vaccins ont contribué à réduire l’incidence de la maladie de plus de 99 %, avec des cas de poliovirus sauvages de type 2 et 3 déjà éradiqués. Cependant, des obstacles tels que la faible couverture vaccinale, les conflits et les déplacements de populations peuvent retarder le programme d’éradication de la polio. La surveillance et la vaccination restent essentielles pour éliminer complètement cette maladie.
La coqueluche
La coqueluche est une maladie bactérienne respiratoire très contagieuse, pouvant entraîner des complications graves. Elle se transmet par voie aérienne au contact d’un sujet infecté, notamment par la toux, et se propage principalement au sein des familles ou des collectivités de vie. Bien que la vaccination ait réduit l’incidence de la maladie en France, la bactérie continue de circuler car le vaccin ne protège pas à vie. L’enjeu actuel est d’éviter les cas de coqueluche chez les nourrissons de moins de 6 mois, qui sont les plus à risque, souvent contaminés par un adulte de leur entourage.
La stratégie vaccinale contre la coqueluche repose sur plusieurs mesures. La vaccination des nourrissons dès l’âge de deux mois est désormais obligatoire pour les enfants nés depuis 2018. Des rappels du vaccin sont prévus à différents âges, notamment dans l’enfance et à l’âge de 25 ans. De plus, la vaccination des femmes enceintes est recommandée à partir du 2ème trimestre de grossesse, permettant de transférer des anticorps protecteurs au fœtus. Enfin, les personnes de l’entourage proche du nourrisson doivent être vaccinées en cas de besoin, en fonction de leur âge et de leur dernier rappel de coqueluche. Les professionnels de santé doivent signaler les cas groupés de coqueluche à l’agence régionale de santé, et le diagnostic est réalisé par une PCR sur un prélèvement naso-pharyngé. La sérologie n’est pas contributive pour le diagnostic de la coqueluche.