Le gouvernement a annoncé débloquer 10 millions d’euros pour soutenir les associations qui luttent contre la précarité étudiante. Ainsi, les étudiants qui n’ont pas les moyens de faire leur course pourront se nourrir gratuitement pendant au moins une semaine.

10 millions d’euros. C’est le budget que l’Etat décide de verser aux associations qui agissent en faveur des étudiants les plus précaires. Ce montant permet de soutenir l’aide alimentaire et financer au moins 300 000 colis alimentaires pour permettre à un étudiant de se nourrir pendant une semaine.

Dans un communiqué publié ce mardi 22 novembre, le ministre des Solidarités Jean-Christophe Combe et la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau ont annoncé vouloir mobiliser ces fonds en complément des repas à un euro mis en place depuis la crise sanitaire. « Il est indispensable de répondre à la situation de détresse rencontrée par de trop nombreux étudiants », affirme Jean-Christophe Combe dans un communiqué.

Les 10 millions d’euros débloqués par le gouvernement viennent soutenir les associations, compléter l’offre accessible et structurer les réseaux de distribution. Cette aide alimentaire est aussi un moyen de renforcer les liens entre les associations étudiantes, les établissements d’enseignement supérieur, les acteurs de la solidarité et les collectivités territoriales. 

Une revalorisation des bourses de 4%

Une série de mesures sera mise en place pour aider au maximum les étudiants en situation précaire. Ces derniers pourront continuer de bénéficier du repas à un euro. Une revalorisation des bourses sur critères sociaux de 4% est prévue à la rentrée ainsi que le versement de l’aide exceptionnelle de 100 euros.

Dans le cadre de la concertation sur la vie étudiante, une réforme des bourses est discutée. Lors d’une conférence de presse, le ministre de l’enseignement supérieur a déclaré qu’il « n’est pas acceptable qu’un étudiant se voit retirer sa bourse en raison d’une augmentation de quelques euros du revenu de ses parents ». Pourtant, ce fut le cas de Maëlle, la jeune étudiante qui voit sa bourse diminuer chaque année et qui doit maintenant vivre avec seulement 100 euros par mois.