Les étudiants de France sont sur le point de connaître des changements significatifs en matière de bourses sur critères sociaux dès la rentrée 2023.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a dévoilé le 29 mars une série de mesures préliminaires qui façonneront l’avenir de ce système crucial. Bien que ces ajustements marquent le début d’une transformation plus large, ils sont destinés à soulager et à soutenir les étudiants boursiers dans leur quête de l’enseignement supérieur. Voici un aperçu des évolutions majeures à venir.
L’élargissement du groupe boursier
En premier lieu, le paysage boursier s’agrandit. Pas moins de 35 000 étudiants, jusqu’alors en marge de ce système, deviendront désormais bénéficiaires. Les paramètres de calcul ont été affinés pour accueillir une population plus large, y compris ceux dont les parents touchent des revenus plus modestes. Ceux-ci bénéficieront d’une bourse débutant au premier échelon (0bis), pouvant atteindre 1 450 € pour l’année scolaire 2023/2024.
Avantages multiples pour les boursiers
Les avantages associés aux bourses sur critères sociaux s’amplifient également. Outre le soutien financier, les étudiants boursiers auront accès au repas symbolique à 1 € dans les Resto’U, allégeant le fardeau des repas. De plus, les frais d’inscription à l’établissement et la Contribution Vie Étudiante et de Campus (CVEC) seront exonérés pour ces étudiants. Ils pourront aussi tirer parti d’aides supplémentaires telles que l’aide au mérite, l’aide à la mobilité en master et même l’aide à la mobilité internationale.
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En ce qui concerne les montants des bourses, une revalorisation significative est à l’horizon. Tous les échelons bénéficieront d’une augmentation de 37 € par mois, une hausse qui se traduit par une croissance de 34 % pour le premier échelon et une hausse équivalente à l’inflation pour le plus élevé. Les étudiants résidant dans les Outre-Mer recevront également une majoration de 30 €, complémentaire à cette revalorisation.
Élévation d’échelon pour 140 000 étudiants
Parmi les évolutions notables, environ 140 000 étudiants, soit 20 % des boursiers, grimperont d’un échelon. Ce changement s’accompagnera d’une augmentation du montant de leur bourse, allant de 66 € à 127 € par mois. Cette mesure vise à éliminer les effets de seuil préjudiciables, évitant aux étudiants une chute de leur bourse en raison d’une légère augmentation des revenus parentaux.
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