La rentrée universitaire approche, et avec elle, la question du coût pour les étudiants. Une hausse de près de 4,7%, selon la Fage, porte le coût moyen de la rentrée à 3 024,49 euros pour un étudiant non boursier, suscitant des inquiétudes quant à son impact financier sur les jeunes. 

La rentrée universitaire s’annonce avec une ombre grandissante : le coût croissant pour les étudiants. Selon la Fédération des associations générales étudiantes (Fage), le coût de la rentrée universitaire devrait augmenter de près de 4,7% cette année. Cette hausse, portant le coût moyen à 3 024,49 euros pour un étudiant non boursier, suscite des préoccupations. 

Le coût de la vie : une hausse qui s’accélère 

La Fage alerte sur la hausse imminente du coût de la rentrée universitaire, qui connaîtra une augmentation d’environ 4,7% par rapport à l’année précédente. Cette inflation est en partie due à une augmentation de 8,8% des frais de vie courante au cours de l’année. Ces chiffres ont de quoi préoccuper, surtout quand on considère que les frais de logement et d’alimentation sont les principaux postes de dépenses pour les étudiants, représentant respectivement 44,5% et plus de 15% des frais de vie courante

Pression sur le logement et l’alimentation 

La hausse du coût de la vie se manifeste principalement à travers le logement et l’alimentation. Les frais de logement grimpent en flèche avec un montant moyen de loyer s’élevant à 533,83 euros, soit une augmentation de près de 9% par rapport à l’année précédente. En parallèle, les dépenses liées à l’alimentation affichent une augmentation de plus de 15%, portant le total à 206,35 euros. Ces chiffres ne tiennent pas compte des coûts de restauration universitaire, où le montant moyen s’élève à 66 euros

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Frais spécifiques à la rentrée : une pression additionnelle 

Outre les frais de vie quotidienne, les étudiants doivent également faire face à des dépenses spécifiques à la rentrée. Selon la Fage, ces frais augmenteront en moyenne de 2,10% par rapport à l’année précédente, atteignant 1 824,82 euros en septembre. Parmi les facteurs contribuant à cette hausse figurent l’augmentation de 8,95% du prix des dépôts de garantie ainsi que la hausse de 5,26% de la Contribution de vie étudiante et de campus (CVEC), en raison de son indexation sur l’inflation. 

Des réponses urgentes réclamées 

Face à cette situation, la Fage exprime sa vive préoccupation quant à la détérioration des conditions de vie des étudiants. Elle souligne que de nombreux étudiants sont privés d’aides directes ou indirectes pour faire face à cette augmentation des coûts. La Fédération appelle donc à des mesures urgentes pour alléger le fardeau financier des étudiants. Parmi les propositions, on compte la tarification à 1 euro dans tous les sites de restauration étudiante, le gel des loyers et charges locatives des résidences Crous, ainsi que la révision de l’indexation de la CVEC sur l’inflation